La compréhension de l'action du virus sur l'épithélium respiratoire suggère l'emploi de molécules antiinflammatoires et de principes actifs bronchodilatateurs.

En théorie, l'utilisation systématique de l'antibiothérapie n'est pas recommandée et devrait être réservée aux cas d'infections (ou de surinfections) bactériennes.Chez le veau toutefois, ne pas administrer d'antiinfectieux paraît difficilement concevavble dans les conditions de la pratique. On préfère choisir les formes "longues actions" afin de limiter les manipulations. Dans tous ls cas, il faut viser une durée effective de couverture antibiotique de 5 à 6 jours au minimum.

L'utilisation d'antiinflammatoires est essentielle. Le choix entre les produits dérivés de corticoïdes et les autres (non stéroïdiens) repose sur les observations du praticien, et n'a pas fait l'objet d'expériences scientifiquement contrôlées.

L'existence d'une pneumopathie obstructive suggère l'emploi de bronchodilatateurs. Toutefois ces produits n'ont pas fait l'objet d'une vraie évaluation expérimentale. Si l'on décide de les employer, il faut rappeler que leur faible durée d'action doit conduire à répéter fréquemment les injections.

L'immunothérapie sous la forme d'une vaccination d'urgence peut se justifier en cas de présence de lots physiquement bien séparés, mais conduit fréquemment à aggraver la situation.

Enfin l'oxygénothérapie et le maintien d'une hydratation correcte sont primordiales dans les soins apportés aux enfants hospitalisés, mais ce type de thérapie est irréalisable chez le veau en pratique. La réhydratation par voie veineuse et la correction de l'acidose menée avec les moyens de la médecine vétérinaire quotidienne risquant de favoriser un oedème pulmonaire.

d'après notamment Bulletin des GTV n°5 dec99/janv00 F.Schelcher G. Foucras G.Meyer