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A quoi sert de vacciner ?
 

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Quand on sait qu'à la suite d'une infection "naturelle", la protection est partielle et de courte durée, on comprend combien il est difficile d'installer une immunité durable chez un animal vis à vis du RSV à l'aide d'un vaccin. D'autant que la réponse immunitaire n'est pas toujours seulement protectrice, mais peut aussi participer aux troubles cliniques (effet immunopathologique).

On peut attendre des vaccins qu'ils protègent des symptômes, mais il est illusoire d'espérer aujourd'hui qu'ils empêchent toute infection.

Etant donné la fréquence des cycles de réinfection sur le terrain, on se trouve de plus assez souvent en sitation de vacciner en milieu contaminé ( c'est à dire de vacciner des animaux qui ont déjà acquis une immunité au moins partielle). Les jeunes veaux en particulier reçoivent fréquemment des anticorps avec le colostrum, ce qui complique les protocoles à mettre en place pour les protéger.

L'expérience acquise en médecine humaine plaide plutôt pour l'emploi de vaccins vivants (dits "atténués" ou "modifiés") que pour l'utilisation de vaccins inactivés (ou "tués"). Cependant les laboratoires producteurs de vaccins en médeciné vétérinaire bovine proposent les deux types de vaccins, avec chacun de solides aguments à l'appui: voir fiches RISPOVAL RS ou RS/BVD, RISPOVAL3 , RISPOVAL RS&PI3 et BOVIGRIP,

Enfin, le RSV est capable d'évoluer , aussi il est difficile d'attribuer d'éventuels échecs de vaccination à un vrai défaut d'immunisation dans les conditions de terrain, plutôt qu'à l'apparition de nouvelles souches de virus. Il faut donc demander conseil avant de mettre en place une stratégie vaccinale.