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Vaccins inactivés
 

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Un vaccin inactivé risque de n'entraîner que le recrutement et l'activation des seuls lymphocytes T auxiliaires. La production d'anticorps peut être bonne, mais la composante cellulaire de l'immunité risque d'être faible: pas de sollicitation des lymphocytes T cytotoxiques (par opposition aux vaccins vivants).

L'avantage de ce type de vaccin est de ne pas représenter de risque de dissémination d'une nouvelle souche virale… aux animaux vaccinés. Ils ne peuvent être employés que par voie générales (IM, SC…).

Les connaissances accumulées sur le virus respiratoire Syncythial humain (HuRSV) ont montré que des enfants vaccinés avec des vaccins inactivés ont généralement présenté une clinique plus grave à la suite d'une exposition ultérieure au virus sauvage.

On considère que lors de l'inactivation de la souche virale, ilpeut se produire une altération ou la perte d'épitopes de la protéine F, responsables d'une production d'anticorps "non fonctionnels", parce qu'incapables de neutraliser le virus ou la fusion cellulaire. Par contre, les formes altérées de protéine F peuvent être à l'origine d'une réaction locale d'hypersensibilité et aggraver les signes cliniques en cas de réinfestation. Les vaccins empoyés ne doivent donc avoir été inactivés par des substances qui dégradent les antigènes viraux (cas du formol employé auparavant pour des vaccins humains).

On pourrait considérer ainsi que le rapport en titre anticorps antiF (réaction ELISA) sur le titre en anticorps neutralisants est un indicateur de la protection vaccinale, dans le sens où si ce rapport dépasse une valeur de 15/1 on peut penser que les animaux auront du mal à développer une réaction immunitaire protectrice lors d'une contamination ultérieure.

 

Enfin, ces vaccins présentent une meilleure stabilité durant la conservation et la manipulation.

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