Tous les facteurs qui concourrent à l'installation d'une bonne immunité, et d'un bonne immunité naturelle en premier lieu, jouent un rôle clé dans l'expression de la maladie.
Beaucoup d'animaux sont infectés, car le virus circule largement dans les cheptels, mais tous ne dévopperons pas de symptômes graves.

Un bilan de l'état immunitaire du cheptel peut donc être envisagé s'il existe un doute à ce sujet ou quelques signes d'appel d'une déficience immunitaire: mesure de l'efficacité du transfert colostral, niveau énergétique et protéique de la ration, mise en évidence de carences ( oligoéléments indispensables à la synthèse de facteurs de l'immunité…)…

Les études les plus récentes concernant la "détresse respiratoire du nouveau né", syndrôme dans lequel le RSV n'est pas impliqué à priori, ont toutefois montré le rôle néfaste de carences en iode et sélénium. On explique l'intervention de ces deux éléments par leur rôle dans la synthèse du surfactant qui diminue la tension de surface à l'interface air/liquide des alvéoles et prévient le risque de collapsus. Il apparaît ainsi qu'on peut prévenir la gravité de symtômes respiratoires aigus en veillant à corriger les apports simultanés en iode et selenium des vaches gestantes.