La meilleure façon
d'éviter l'infection pulmonaire, c'est d'empêcher l'introduction
de l'agresseur .
La barrière épithéliale
muqueuse, à l'intérieur du nez, du pharynx …,
plus fine que la peau donc a priori plus exposée , s'équipe
de moyens supplémentaires :
- facteurs MECANIQUES
Les turbulences de l'air au niveau du nez, les mouvements des cils vibratiles
qui tapissent l'arbre respiratoire s'opposent à l'implantation
des micro-organismes.
La filtration des plus grosses particules se fait au niveau des cavités
nasales et du pharynx, par les poils des narines et surtout par collision
des particules sur la muqueuse, due à la turbulence de l'air causée
par la forme des cornets nasaux. Pratiquement toutes les particules de
plus de 10 um (ainsi qu'une bonne partie des plus petites) sont ainsi
filtrées au niveau naso-pharyngé.
Des terminaisons nerveuses sont présentes dans l'épithélium
respiratoire. Celles-ci peuvent être stimulées mécaniquement,
ou chimiquement par des substances irritantes ou des facteurs inflammatoires.
Les terminaisons nerveuses stimulées transmettent l'influx nerveux
à la médulla oblongata par le nerf vague. L'irritation de
la muqueuse nasale et pharyngée produit l'éternuement, celle
de la muqueuse laryngée et trachéo-bronchique produit la
toux.
- facteurs CHIMIQUES
Les facteurs chimiques sont représentés par les sécrétions
comme les larmes, la salive, le mucus nasal et bronchique.
Ces sécrétions jouent un rôle parce qu'elles sont
toxiques pour les micro-organismes (acidité, lysozyme, sels biliaires,
enzymes protéolytiques) ou parce que le mucus qu'elles contiennent
englue les micro-organismes à la manière des papier tue-mouches
( d'où l'intérêt du nez qui coule ! ).
C'EST POURQUOI LES FACTEURS D'AMBIANCE
SONT LA PREMIÈRE DES PREVENTIONS DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES…
en savoir plus sur l'anatomie de l'appareil
respiratoire …
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