Le
virus
syncithial
bovin
       

gds18.org

retour
page accueil

   
       
 
 

Les multiples replis formés par les cornets nasaux augmentent la surface mucosale exposée à l'air. La muqueuse, richement vascularisée, produit une chaleur qui réchauffe l'air. Les glandes sous-mucosales produisent des sécrétions qui l'humidifient. Le réchauffement et l'humidification préviennent l'irritation du tissu pulmonaire.


cornets nasaux normaux de veau à gauche et coupe histologique à droite (2: travées osseuses; 5: chorion de la muqueuse; 10: épithélium)
source http://www.medvet.umontreal.ca/cours/DMV_2220/module_1/mod1_nasal.htm

Les particules en aérosol sont filtrées par 'collision' avec les poils et la muqueuse des cornets et du pharynx. La turbulence de l'air, causée par les replis des cornets, augmente la probabilité de collision. Cette filtration est très efficace, captant pratiquement toutes les particules mesurant plus de 10 um de diamètre, et plus de 90% de celles de moins de 10 um. Les particules se déposent dans le mucus de surface, et sont excrétées par les narines ou amenées au pharynx par l'action des cils épithéliaux et avalées; Les voies nasales comptent pour environ 50% de la résistance totale au passage de l'air;


Microscopie électronique à balayage d'une petite région épithéliale de la trachée d'un lapin, montrant une activité ciliaire coordonnée en "vagues"
source: photo et site très intéressant pour en savoir plus sur la structure du poumon: Faculté de médecine de Genève


L'épithélium respiratoire est pseudostratifié cilié. Le chorion est richement vascularisé et contient beaucoup de glandes séreuses. Il repose directement sur les travées osseuses des c(à gauche). Des cellules caliciformes (4) sont présentes à travers les cellules ciliées. Des cellules basales et des lymphocytes sont présents en profondeur (à droite).
source http://www.medvet.umontreal.ca/cours/DMV_2220/module_1/mod1_nasal.htm

les virus et bactéries inhalés vont pour la plupart se déposer au niveau nasal ou pharyngé. Lesvirus pathogènes ont donc généralement un premier stade de multiplication au niveau de l'épithélium nasal, avant de se propager systémiquement ou plus loin dans l'arbre respiratoire par aérosol.

Si la barrière cutanéomuqueuse est franchie, une réaction inflammatoire locale va mobiliser sur le site de l'agression une armée de cellules phagocytaires qui ont pour mission d'éliminer les intrus avec la collaboration de facteurs humoraux (anticorps).