Le virus syncithial bovin |
Coopération immunitaire locale |
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Le mucus couvrant l'épithélium contient des facteurs d'immunité
non-spécifique, incluant: L'épithélium mucosal contient une population résidante de lymphocytes, surtout des lymphocytes-T. Le chorion contient aussi des lymphocytes, ainsi que des cellules dendritiques, qui captent et présentent aux lymphocytes les antigènes ayant pénétré l'épithélium. La population de lymphocytes du chorion et de la sous-muqueuse, dispersée diffusément et aussi regroupée en nodules lymphoïdes, consiste surtout en des lymphocytes-B et plasmocytes, qui produisent majoritairement des immunoglobulines-A. Ces IgA diffusent à travers l'épithélium où elles acquièrent une molécule sécrétoire, produite par les cellules épithéliales. Cette molécule sécrétoire facilite le transport des IgA dans le mucus, et les protège contre les enzymes protéolytiques, augmentant leur demi-vie. Ces IgA sécrétoires sont sous forme dimérique dans le mucus; elles forment la composante la plus importante de l'immunité du système respiratoire, se liant de façon spécifique aux virus et bactéries, prévenant l'infection de l'épithélium. Les agents infectieux repoussés au pharynx par la clearance mucociliaire entrent en contact avec les amygdales, qui sont des centres lymphoïdes spécialisés. Les antigènes présentés aux amygdales évoquent des réactions immunitaires spécifiques, autant locales que systémiques.
source http://www.medvet.umontreal.ca/cours/DMV_2220/module_1/mod1_defensesvrs.htm Dans l'affection similaire chez l'homme, la réponse cellulaire de l'immunité (lymphocytes T cytotoxiques) est maximale environ une semaine après l'infection, mais est plus limitée chez les jeunes enfants. Les troubles cliniques sont également beaucoup plus graves sur les patients souffrant de déficits de la réponse cellulaire. |
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