Les
anticorps sont le témoin d'une réaction de l'organisme à
l'infection.
Les bovins sont lartgement séropositifs vis à
vis du RSV, tant les occasions de contact avec ce virus sont nombreuses.
Comme le montre par exemple l'étude résumée sur le
graphe ci-dessous, il est très fréquent de trouver des veaux
ayant reçu des anticorps colostraux. Après l'âge de
4 mois, les veaux peuvent par contre être considérés
comme "vierges" d'anticorps maternels, une séropositivité
signe alors la présence de virus dans l'élévage.
Ensuite, plus le bovin vieilli, plus il présente un niveau persistant
d'anticorps:
d'après SCHREIBER, DESSY, VAN HERF, LETESSON, COPPE et COLLARD
Production d'anticorps dans le sang après une primo-infection,
puis une réinfection.
source: virology-online.com/
general/Tests.htm
1. une augmentation du titre en anticorps (IgG) peut être détectée
8 à 10 jours après une infection.
2.les IgM sont d'apparition plus précoce, mais plus fugace et présentent
des remontées peu significatives … leur emploi en diagnostic
courant est donc peu pratique.
3. l'idéal serait d'observer une séroconversion, c'est à
dire une élévation ou une baisse ( si le deuxième
prélèvement a lieu sur un individu convalescent) significative
du titre en IgG
4. Les anticorps locaux produits au niveau des
muqueuses respiratoires (IgA) jouent un grand rôle dans l'efficacité
de la protection: c'est cette "mémoire muqueuse" qui
est en fait le principal facteur qui limite la ré-excrétion
du virus. d'où la recherche d'emploi de vaccins à injection
intra-nasale pour limiter cette ré-excrétion lors de réinfection.
Les anticorps mesurés dans la circulation sanguine
ne sont pas un bon témoin du niveau de protection, dans le cas
des anticorps colostraux cela peut même
constituer une entrave à l'établissement de son immunité
propre pour le veau.
Dans la mesure où la relation entre le taux d'anticorps
sanguins et la protection induite par un vaccin n'est pas claire, il est
nécessaire de recourir à l'épreuve virulente pour
évaluer l'efficacité des vaccins.
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